Une éclosion de gale sévit au CHSLD Memphrémagog. L'éclosion, qui a débuté en novembre 2023, affecte une vingtaine d'usagers et une dizaine d'employés de l’institution magogoise.
Jean-Guy Gingras, coprésident du comité de vigie santé Services sociaux Memphrémagog, a contacté le 107,7 pour déplorer la situation hautement préoccupante.
Écoutez l’entrevue accordée par Jean-Guy Gingras, de Magog, à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
M. Gingras, dont la belle-sœur est résidente et potentiellement affectée, a été informé en octobre.
«Je ne savais même pas exactement c'était quoi la gale. Donc, je sais que ce n'est pas une maladie dont on peut mourir, mais c'est une maladie qui se propage entre les résidents qui sont avec une santé précaire. Donc, c'est un problème majeur. La première éclosion s'est faite à l'hôpital, en novembre 2023. En février, il y a eu encore d'autres cas. Et ces gens-là ont été envoyés à Sherbrooke pour se faire vérifier, pour voir s'ils avaient réellement la gale. Après, ça a été plus au mois de mai et juin que ça s'est propagé de plus en plus.»
Des mesures de contrôle ont divisé le CHSLD en trois zones. La gale impose des défis de détection et de traitement, ajoute-t-il.
La gale est une infestation parasitaire qui cause des démangeaisons, surtout la nuit. Elle se transmet par contact soit avec une peau ou un vêtement ou tissu.
Des mesures de contrôle ont été mises en place par le CIUSSS de l'Estrie pour enrayer cette éclosion de gale.
Les usagers qui ne sont pas touchés ont reçu un traitement préventif.