La députée fédérale de Sherbrooke, Élisabeth Brière, a été nommée ministre du Revenu national, à l’occasion d’un remaniement ministériel dévoilé par le premier ministre Justin Trudeau, vendredi avant-midi à Ottawa.
La notaire de formation a été assermentée à Rideau Hall en présence des membres de sa famille. Elle était très émue lors de son assermentation, note l'agence NTR.
À ce titre, elle remplace sa voisine de circonscription, Marie-Claude Bibeau. La députée de Compton-Stanstead a annoncé son désir de ne pas se représenter à la prochaine élection, visant le siège de la mairie de Sherbrooke, rappelons-le.
«C’est un grand privilège pour moi d’intégrer le cabinet», a déclaré Élisabeth Brière dans un communiqué de presse.
«L’expérience que j’ai acquise comme députée, mais également comme secrétaire parlementaire de différentes ministres, m’a permis d’aiguiser ma connaissance des rouages de l’État, mais également de développer une lecture juste des besoins des Canadien(ne)s. Je suis prête à relever ce nouveau défi avec toute l’énergie et la passion que j’ai toujours consacré à mon travail.»
Mme Brière est députée de Sherbrooke depuis 2019.
Dans la tourmente
Les yeux étaient encore tournés vers Ottawa ce vendfredi, où un important remaniement ministériel est dévoilé.
Rappelons que le gouvernement libéral minoritaire se trouve dans la tourmente depuis que sa numéro 2 et ministre des Finances, Chrystia Freeland, a démissionné lundi.
Avec ce remaniement, Justin Trudeau semble vouloir rester en selle, malgré les appels des partis d'opposition et de nombre de ses députés pour qu'il quitte son poste.
Vendredi matinb, le chroniqueur politique du réseau Cogeco Média, Jonathan Trudeau, a annoncé que la députée de Sherbrooke, Élizabeth Brière, allait se voir confier un poste de ministre.
Source: La Presse Canadienne/Sean Kilpatrick
Une course à la direction
Selon La Presse, les avocats du Parti libéral du Canada (PLC) étudient les moyens qui permettraient à la formation d’organiser rapidement une course à la direction.
Écoutez la chronique de Joël-Denis Bellavance.