La construction de nouvelles résidences et de logements sera bientôt interdite dans certains secteurs de Sherbrooke.
On veut ainsi réduire les surverses et pour se conformer aux nouvelles obligations du ministère de l'Environnement qui a resserré ses normes pour le rejet d'eaux usées.
La Ville de Sherbrooke dispose actuellement de 156 kilomètres de conduites unitaires et doit gérer 1200 débordements par année.
Écoutez l'entrevue accordée par la mairesse Évelyne Beaudin à l'animateur Jean-Sébastien Hammal.
C’est l’incapacité des infrastructures d’eaux usées à faire face à la croissance démographique qui est en cause, a-t-on indiqué mardi soir lors de la séance du conseil.
Le gouvernement du Québec ne permet plus aux Villes d’approuver de nouvelles constructions dans les zones desservies par des surverses non conformes ou qui pourraient le devenir en raison d’un problème de capacité.
Sur 138 ouvrages de surverses, des travaux doivent impérativement être faits sur 26 dans plusieurs secteurs de la ville, sur 30% du périmètre urbain.
10 millions $
Pendant deux ans, le temps de faire les travaux sur les ouvrages, Sherbrooke a réservé 10 millions $ dans son plan quinquennal.
Certaines zones sont plus critiques que d'autres pour le développement immobilier, notamment dans le secteur du CHUS et nécessite des interventions immédiates pour moderniser les infrastructures.
Et la croissance démographique n'est pas étrangère à ce règlement provisoire sur les capacités des systèmes en ressources d'eau comme le précise le directeur général adjoint, Gaétan Drouin.