La restructuration annoncée par South Shore, un fabricant de meubles, soulève des inquiétudes chez plusieurs intervenants.
Le manufacturier doit procéder à la suppression de 18 postes à Coaticook et d'environ 100 autres emplois au siège social et à l'usine de Sainte-Croix.
Daniel Cloutier, directeur québécois du syndicat Unifor, exprime ses préoccupations face à cette situation. Il espère une résolution rapide pour minimiser les dommages causés par l'incertitude actuelle, notamment en raison de la menace des tarifs sur les produits canadiens aux États-Unis.
«En attendant, au Québec, ce qu'on constate, c'est que pour l'instant, il n'y a pas vraiment d'appui ni aux entreprises ni aux travailleuses et travailleurs qui sont affectés par ça.»
La guerre tarifaire est en pause pour 30 jours, mais l'impact sur l'industrie est déjà notable, dit-il..
La pointe de l’iceberg?
Pour sa part, Gilles Pelletier, président-directeur général de l'Association des fabricants de meubles du Québec, espère que cette situation n’est pas la pointe de l'iceberg.
«C'est sûr que c'est inquiétant. On vit dans une période d'incertitude créée par l'administration Trump. Il y a de l'inquiétude des deux côtés de la frontière, il ne faut pas l'oublier aussi. Du côté américain aussi.»
Écoutez les entrevues accordées à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.