Le chef de Vision Action Sherbrooke et candidat à la mairie, Guillaume Brien, s'indigne à son tour de la décision de la Ville de mettre un frein à la construction résidentielle dans certains secteurs du territoire sherbrookois.
La gestion des élus causera des torts irréparables sur le développement de logements sur 30 % du périmètre de la région sherbrookoise, craint-il.
M. Brien est d'avis que des Villes ont déjà un plan clair de dérivation des eaux usées, mais Sherbrooke s'est traîné les pieds en ce qui concerne l’entretien des systèmes d'égouts vieillissants et d'autres infrastructures nécessitant des mises à jour.
«Le terme est juste. Indignation après une bombe, c'est pour nous. C'est une onde de choc. C'est fou, C'est émotif était le bon mot. C'est catastrophique ce qui a été annoncé mardi.»
Le moratoire suspend la construction dans une grande partie du périmètre urbain de Sherbrooke pour deux ans, en raison de la capacité de systèmes d'égout et d'autres infrastructures nécessitant des mises à jour.
Double taxation
Il conteste aussi l'impact de la double taxation de terrains vacants desservis pour les propriétaires qui ne pourront les développer d'ici deux ans.
M. Brien rappelle qu'il faut investir rapidement dans des systèmes de biorétention et des bassins de rétention des eaux usées, réduire les dimensions des rues pour diminuer les zones imperméables du territoire et revoir les priorités budgétaires quant au maintien d'actifs.
Écoutez l'entrevue accordée aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.