Une équipe de recherche de l’Université du Québec à Montréal a exploré pour la première fois l’usage des jouets sexuels connectés et le bien-être sexuel des personnes utilisatrices.
Les résultats démontrent une grande satisfaction quant à leur utilisation, soutient Éliane Dussault, chargée de cours au Département de sexologie et diplômée du doctorat en sexologie. La sextech est-elle la sexualité du futur?
«Pas nécessairement. Il y a d'autres personnes pour qui, par exemple, le fait d'accéder à cette technologie-là, qui permet en gros de reproduire les interactions sexuelles de façon beaucoup plus réaliste que d'autres jouets sexuels, par exemple, en intégrant la réalité virtuelle, il y a d'autres personnes qui vont utiliser ces technologies-là de façon à remplacer finalement un ou un partenaire sexuel.»
L'étude explore également les motivations derrière l'utilisation de ces technologies, comme l'augmentation de l'excitation sexuelle et l'accès à des sensations plus réalistes.
Les résultats préliminaires suggèrent divers profils d'utilisateurs.
L'industrie collabore avec les chercheurs pour améliorer les produits, ajoute Mme Dussault.
Écoutez l’entrevue accordée aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.