Alors que les mises en chantier à travers le Québec sont en augmentation de 55 % pour le mois de janvier 2025, comparativement à janvier 2024, le portrait est tout autre à Sherbrooke.
On a assisté pour cette période à une baisse de l’ordre de 27 %, une exception notable à travers la province.
David Goulet, directeur du service économique de l'APCHQ, discute des implications de cette tendance et des défis posés par un nouveau moratoire à Sherbrooke, qui pourrait affecter environ 5000 unités de logement.
«Est-ce que les gens vont vraiment se tourner vers d'autres villes? Si c'est vraiment une crise qui est circonscrite et qui est vraiment résolue à une période de deux ans, peut-être pas. Ils vont peut-être décider de prioriser d'autres projets en premier par contre. On avait sondé nos membres et on a recensé environ 5000 unités qui étaient à différents stages de planification qui seraient actuellement dans des zones où on ne pourra pas construire pour les deux prochaines années. Donc ça, c'est sûr que c'est inquiétant.»
Il souligne également la nécessité d'investir massivement dans les infrastructures pour répondre à la crise du logement et prévenir une crise économique.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.