Avec un taux de 6,2 % des décès, c’est au Québec qu’on a le plus recours à l’aide médicale à mourir, par rapport à plusieurs autres juridictions.
Le rapport quinquennal de la Commission sur les soins de fin de vie a été déposé à l'Assemblée nationale.
Le Dr Georges L’Espérance, président de l'Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité, évalue que les facteurs socioculturels influençant ces pratiques au Québec.
«L'an dernier, il y a eu sept personnes seulement dans tout le Canada qui ont eu recours au suicide assisté. Pour le moment, les explications sont essentiellement socioculturelles. D'ailleurs, il y a un groupe de recherche qui se penche là-dessus depuis un an. Ça va être intéressant de voir les résultats. Les Québécois veulent avoir un contrôle sur leur fin de vie.»
Les suicides assistés se passent dans les pleurs et la tristesse, mais aussi dans une grande sérénité, ajoute le Dr L’Espérance.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.