C’est un revers pour Hydro-Québec devant la Régie de l'énergie du Québec, qui a rejeté la proposition de la société d'État de limiter la hausse de tarifs résidentiels à 3 %.
François Legault avait promis qu’aussi longtemps qu'il sera premier ministre jamais les tarifs résidentiels n’augmenteraient à plus de 3 %. La Régie de l'énergie a fixé à 3,6 %, à partir du 1er avril.
Sylvie Bonin de l'ACEF Estrie que cela aura un impact significatif sur les familles à faible revenu, surtout celles dans des logements mal isolés.
«Pour certaines personnes, ça peut avoir un impact majeur. Pour des logements mal isolés ou en mauvais état, les coûts réels sont souvent plus lourds. On voit des logements qui coûtent plus cher à chauffer que des maisons. Ça fait que c'est souvent les gens qui n'ont pas les revenus des propriétaires de maison. Tout est relatif, il n'y a pas de limite.»
Mme Bonin souligne également les défis futurs liés aux coûts d'investissement prévus par Hydro-Québec pour doubler sa production d'énergie, estimés entre 150 et 185 milliards, et propose de prioriser les consommateurs résidentiels dans l'allocation du bloc patrimonial pour atténuer l'impact tarifaire.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.