L’achat d’une voiture de luxe par le courtier Sacha De Santis a suscité de multiples réactions sur les réseaux sociaux.
L’affaire a débuté quand le concessionnaire Mercedes-Benz de Sherbrooke l’a félicité pour son achat.
Les commentaires ont révélé des perceptions négatives sur le succès financier des courtiers immobiliers.
Écoutez l'entrevue accordée par le courtier Sacha De Santis à l'animateur Jean-Sébastien Hammal.
Joint à ce sujet par le 107,7 Estrie, M. De Santis a défendu l'importance de l'apparence professionnelle tout en soulignant les défis du métier, notamment le taux élevé d'abandon parmi les nouveaux courtiers.
«Il y a des courtiers qui font du très bon travail, qui n'ont pas nécessairement un bolide. J'aime les véhicules, j'aime les autos. C'est important pour moi. J'ai commencé à 19 ans, mon auto était tellement rouillée que mon ancien agent ne voulait pas que je me stationne au bureau. Il fallait que j'aille me stationner deux rues plus loin. Je ne l'ai pas volé mon bolide. Pour moi, mes clients, c'est ma vie. Ma vie, c'est mes clients. On travaille les fins de semaine, les soirs. Effectivement, je me suis gâté après plusieurs années, puis je suis super content.»
Le salaire des courtiers n’est pas garanti, ajoute-t-il.