Une pétition déposée à l'Assemblée nationale réclame une amélioration de l'hébergement des personnes vivant avec une déficience intellectuelle ou autistes.
Selon la députée Élizabeth Prass, de D'Arcy-McGee, elle contient plus de 6000 signatures.
La pétition vise à renforcer la formation du personnel, améliorer la surveillance et garantir des conditions de vie adéquates.
Mme Prass déplore le manque de données gouvernementales sur les plaintes d'abus et de maltraitance envers cette population vulnérable.
«Voir qu'il y a des cas d'abus et de négligence et de maltraitance, c'est ce qu'il y a de pire. J'ai fait des demandes d'accès à l'information par exemple. Ce qu'on a réalisé, c'est que le gouvernement n'a pas de données sur les plaintes spécifiquement envers les cas d'abus et maltraitance pour les personnes avec des besoins particuliers.»
Il y a nécessité de soutien gouvernemental accru pour les familles épuisées physiquement et mentalement.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
« Cette pétition est le fruit d’une mobilisation collective et d’un partenariat entre la Société québécoise de la déficience intellectuelle, la Fédération québécoise de l’autisme et la Fédération des mouvements Personne D’Abord du Québec. Ensemble, nous portons la voix de milliers de familles, de proches et de personnes concernées par ces enjeux. Les personnes ayant une déficience intellectuelle ou autistes ont le droit de vivre dans des milieux de vie sécuritaires, respectueux et adaptés à leurs besoins. Cette pétition est un appel urgent à l’action pour que le gouvernement du Québec assume ses responsabilités et agisse concrètement », a souligné Amélie Duranleau, directrice générale de la SQDI.