Les visées du président Donald Trump sur le bois d’oeuvre mettent sur le qui-vive les intervenants de cette industrie au Québec.
Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, a souligné l'importance des enjeux forestiers et agricoles, avec un accent particulier sur les droits de douane sur le bois d'œuvre imposés par l'administration Trump, affectant significativement l'économie locale.
La mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, a exprimé ses attentes envers les candidats à l'élection fédérale, notamment la transformation de l'aéroport en technoparc.
«Comment faire pour accompagner les producteurs forestiers? Parce que chez nous, 83 % de mon territoire est forestier. Je pense que je vais devoir m'attaquer à ça en parallèle avec l'aéroport. Moi, l'aéroport, tout ce que je veux, c'est qu'ils puissent nous donner une desserte régionale. Puis après ça, la tournée qui tourne autour, on travaille déjà. Est-ce qu'on peut avoir des sommes pour pouvoir l'accélérer? Je suis tout à fait d'accord avec madame Beaudin, mais dans ce cas là, c'est intéressant.»
Pour sa part, Jean-François Samray, du Conseil de l'industrie forestière du Québec, a discuté des impacts des tarifs douaniers, soulignant une dépendance des États-Unis envers le bois canadien.
«Je pense qu'il faut différencier deux choses. Il faut différencier les droits de douane et imposer à tout le monde et sa volonté de recréer une industrie, de redynamiser une industrie forestière.»