Les Coops de l’information (CN2i) qui regroupe regroupe six quotidiens régionaux, dont La Tribune et La Voix de l'Est en Estrie, ont annoncé jeudi mettre un terme aux discussions amorcées depuis plusieurs mois avec le quotidien La Presse en vue d’un possible rapprochement.
La nouvelle a été communiquée aux employés des deux organisations jeudi dans la journée.
Initiées à l’automne 2024, ces discussions faisaient suite à une étude conjointe visant à explorer les possibilités de fusion. La firme indépendante Mallette avait été mandatée pour accompagner une partie de cette démarche. Selon les deux parties, les échanges ont été «francs et respectueux».
Écoutez l'entrevue accordée par Xavier Roy-Perras, de La Voix de l'Est, à l'animateur Jean-Sébastien Hammal.
C’est lors de sa rencontre du 3 avril dernier que le conseil d’administration de CN2i a pris la décision de se retirer officiellement du processus après avoir analysé les propositions de La Presse. Les administrateurs ont jugé que le plan de pérennité élaboré en interne avec l’appui des partenaires financiers et des représentants syndicaux ne représentait pas la meilleure voie à suivre.
Ce plan, axé sur le maintien de la mission d’information régionale dans un cadre coopératif, vise l’équilibre financier d’ici 2026. Toutefois, la direction admet que certaines abolitions de postes seront nécessaires pour atteindre cet objectif.
Des négociations avec le syndicat débuteront dès vendredi. Ce dernier n’a pas souhaité commenter la situation pour le moment.
La fin des discussions ne remet pas en cause les ententes déjà existantes entre CN2i et La Presse, et n’exclut pas de futures collaborations ponctuelles.
La CN2i regroupe six journaux régionaux, ainsi que le site Les As de l’info, destiné aux jeunes lecteurs. En 2025, la coopérative rassemble près de 250 membres-travailleurs engagés dans la mission de renforcer l’écosystème de l’information locale.
Québécor interessé?
Le 6 mars dernier, Pierre Karl Péladeau avit écrit dans une lettre ouverte: «Nous sommes convaincus que Quebecor pourrait constituer un meilleur choix.»
Les membres des Coops de l’information sont-ils tous d’accord avec le fait qu’un seul acquéreur potentiel puisse déposer une offre? Pourquoi se menotter avec une seule proposition? Pourquoi exclure Québecor des discussions?
Début mars, Pierre Karl Péladeau se demandait pourquoi Québecor était exclu des discussions sur l'avenir de Coop. Y aura-t-il un suivi?