Une opération de dénombrement des personnes en situation d'itinérance au Québec s'est déroulée dans seize régions cette semaine.
Selon Gabriel Pallotta, coordonnateur de la Table itinérance de Sherbrooke, il ne s’agit pas d’un recensement, mais d’un échantillonnage qui vise à dresser un portrait régulier de l'itinérance.
On pourra analyser les tendances et l'évolution du phénomène, dit-il.
«C'est même un des plus gros défis qu'on a dans ce genre d'exercice là. Étant donné qu'on le fait à même les ressources ou à même la rue, toutes les personnes qui n'utilisent pas les ressources parce qu'elles trouvent des solutions de rechange relativement précaires, comme rester temporairement chez des amis. Mais des fois ça peut ne pas fonctionner.»
L’étude révèle une diversité et une complexité croissantes de l'itinérance, exacerbées par des facteurs économiques et de santé mentale, ajoute M. Pallotta, invité lors de l’émission Que l’Estrie se lève,
Elle montre aussi que le problème s'étend au-delà de Montréal, touchant des villes comme Sherbrooke et Granby.