Le projet de loi 94 vise à renforcer la laïcité dans les écoles québécoises, en réponse à des incidents comme ceux survenus à l'école Bedford.
Mais il cache un aspect qui dérange David Raymond, président du Syndicat de l'enseignement de l'Estrie.
Ce projet de loi, soutenu par le gouvernement Legault, est critiqué pour son approche uniforme et l'ajout de bureaucratie dans l'évaluation des enseignants, sans ressources supplémentaires.
Cela soulève des inquiétudes parmi les syndicats d'enseignants, dit-il.
«On prend un cas unique, on prend le rapport qui est associé à la situation de Bedford, puis on veut l'appliquer mur à mur. Mais l'autre élément qui nous dérange encore plus, c'est que si à l'origine, le projet de loi 94 est en lien avec la laïcité. Là-dessus, on adhère au principe général de la laïcité. Le ministre Drainville en profite pour ajouter des encadrements qui en lien avec le service éducatif. Donc, il y aura un impact sur la tâche des enseignantes et des enseignants et qui aura aussi un impact au niveau de l'autonomie professionnelle.»
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
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La Fédération du syndicat de l'enseignement a exprimé des réserves