Le prix du panier d’épicerie a été le grand oublié de la campagne électorale fédérale.
Sylvain Charlebois, directeur principal du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire à l'Université Dalhousie, considère comme insuffisante la couverture du coût de l’épicerie durant la campagne électorale, malgré son impact direct sur la vie quotidienne.
Il mentionne que seul le parti néo-démocrate a proposé une journée dédiée à ce sujet, suggérant un contrôle des prix sur 5000 produits et une taxe punitive.
«Quand on regarde les plateformes des différents partis, il y a quand même des éléments importants. Mais le problème, c'est que la plupart des gens ne l'ont pas. On n'a pas lu les plateformes et ils suivent souvent les nouvelles, les médias. Et puis les médias ont été surtout sollicités à couvrir l'histoire de la guerre tarifaire finalement, qui a pris beaucoup, beaucoup de place. Et puis évidemment, durant les points de presse, c'est de ça qu'on entendait. »
Les autres partis n'ont pas abordé de manière significative la question de l'agroalimentaire, se concentrant plutôt sur la guerre tarifaire et la taxe sur le carbone.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
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Sylvain Charlebois