La première ministre de l'Alberta, Danielle Smith, pourrait tenir un référendum sur la souveraineté de la province en 2026, si une pétition populaire recueille assez de signatures.
Les probabilités de voir les Albertins se séparer du Canada ne sont pas élevées, assure Frédéric Boily, professeur à l'Université de l'Alberta.
Il souligne que bien qu'il y ait un intérêt pour la souveraineté, soit pour environ 30% des Albertains, la faisabilité reste douteuse sans un soutien plus large et en l'absence de structures comme un régime de pension propre à l'Alberta.
«Si on entend la souveraineté comme étant l'Alberta séparée du Canada, l'appétit est moins grand. Un sondage avait montré qu'il y avait peut-être trois Albertains sur dix, donc 30 %, qui pourraient envisager cette option. Mais de là à voter vraiment lors d'un référendum et de confirmer ce vote-là à 30 %, j'ai des doutes parce que sur d'autres sujets, on a vu la première ministre reculer, notamment sur la création d'un régime de pension albertain.»
M. Boily note également une pression accrue sur le gouvernement fédéral, exacerbée par les récentes élections et les tensions politiques.