Lors de sa rencontre avec Donald Trump, mardi à la Maison-Blanche, le premier ministre canadien Mark Carney a réussi à jeter les bases d’une relation durable.
C’est l’analyse que fait John Parisella, ancien délégué général du Québec à New York.
Mark Carney est parvenu à sauver les meubles lors de son tête-à-tête avec le président américain, dit-il.
«M. Trump, vers la fin de la rencontre, a commencé à parler du fait que les Américains subventionnent le Canada avec le déficit commercial. Ça s'est arrêté là. C'est sûr que ça allait probablement amener des propos qui étaient plus d'affrontement qu'on a eu.»
M. Parisella a retenu l’affirmation de M. Carney que certains lieux comme la Maison-Blanche et le palais de Buckingham ne seront jamais à vendre, ce à quoi M. Trump a répondu qu'il ne faut jamais dire jamais.
La discussion a également porté sur une entente commerciale et la révision de l”entente sur le libre-échange.
Donald Trump a mentionné le déficit commercial américain avec le Canada.
Le G7 se tiendra en Alberta en juin, avec le Canada comme pays hôte, souligne John Parisella.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.
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