Le procès d’anciens joueurs de l'équipe Canada junior s'est poursuivi cette semaine. La victime alléguée qui a été contre-interrogée dans cette histoire de viol collectif.
Elle a été intensément contre-interrogée et discréditée, qualifiée de «pornstar» par la défense, déplore Kelly Laramée de CALACS Agression Estrie.
Cela soulève des questions sur l'impact de tels procès sur les victimes potentielles d'agression.
Mme Laramée a discuté des défis rencontrés par les victimes dans de telles situations, notamment la peur de ne pas être crue.
«Je trouve que la défense se base beaucoup sur des mythes et préjugés face aux agressions sexuelles par exemple. On a beaucoup cette croyance-là dans notre société que beaucoup de personnes vont inventer des situations d'agression sexuelle, que ce soit pour se venger, pour avoir de l'attention, etc.»
Le procès, qui concerne un viol collectif présumé survenu en juin 2018 à London en Ontario, s’est poursuivi cette semaine.