Les cas de violence dans les écoles du Québec, notamment en Estrie, montent en flèche. Dans une école primaire de l’Estrie, des employés se sont fait mordre et «frapper de plein fouet» en plus d’être «exposés à des couteaux à l’intérieur de l’établissement».
Éric Gingras, président de la CSQ, s’inquiète pour la sécurité du personnel des écoles qui doivent faire face à une augmentation significative du nombre de cas en hausse de 77% des réclamations à la CNESST sur trois ans, indique le Journal de Montréal.
Les incidents incluent des agressions physiques envers le personnel scolaire, y compris le personnel de soutien, constate-t-il.
«Les chiffres de la CNESST, c'est la pointe de l'iceberg. C'est ceux qui se rendent jusqu'à faire une réclamation, un être en maladie comme on dit. Donc, il faut comprendre que tous ceux qui ne se rendent pas là sont nombreux. Il y a beaucoup de sondages qui sont faits. Il y a les collègues de l'Estrie, notamment les syndicats d'enseignement de l'Estrie, qui ont fait ces sondages à travers le Québec aussi, puis ce n'est pas juste une question montréalaise ou de grand centre, c'est partout à travers le Québec. Je pense que les chiffres de la CNESST, peu importe la catégorie d'emploi, viennent vraiment le démontrer.»
M. Gingras explique que certains parents doivent aussi cesser de fermer les yeux sur le comportement de leur enfant.
La situation problématique peut avoir un impact négatif sur l'attraction du personnel éducatif, dit-il, invité lors de l’émission Que l’Estrie se lève.
Éric Gingras réclame une intervention pour adresser ces enjeux qui dépassent les murs des établissements scolaires.