Lors de l'enquête publique dirigée par le juge Denis Gallant a débuté avec des témoignages qui ont révélé des dépassements de coûts significatifs dans divers projets publics québécois, notamment à la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ).
Les coûts ont grimpé jusqu'à 1,1 milliard de dollars.
Guy Morneau, ancien président du conseil d'administration de la SAAQ, a minimisé ces dépassements en commission parlementaire, tandis que Gilles Bélanger, député d'Orford, a exprimé une perte de confiance envers les responsables de la SAAQ.
Nicolas Gagnon, directeur du Québec pour la Fédération canadienne des contribuables, n’a pas été surpris de constater l’ampleur du fiasco de SAAQclic.
«On n'est donc pas très surpris de voir tous ces dépassements de coûts dans tous les autres projets au Québec, que soient les projets d'infrastructure ou les projets informatiques. Et de voir finalement à quel point l'argent des contribuables est trop souvent dilapidé dans des projets. Est-ce que les coûts auraient dû être beaucoup mieux prévus que ce qu'on a vu par la suite? C'est complètement ridicule comme réponse, honnêtement. Mais malheureusement, je pense que c'est plutôt symptomatique d'un problème plus large dans la fonction publique québécoise.»
L’enquête met en lumière des problèmes systémiques dans la gestion des finances publiques et des projets informatiques au Québec, dit M. Gagnon, invité sur les ondes du 107,7 Estrie.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.