Les membres du Syndicat de l’enseignement de l’Estrie (SEE) se réuniront à l’occasion de leur congrès triennal, jeudi à Sherbrooke.
Cet événement leur permettra aux membres du SEE d’influencer les décisions et de tracer la voie pour les actions à venir. Il s’agit d’une occasion unique de renforcer les liens entre les membres et de réaffirmer collectivement leur engagement envers une éducation publique de qualité, explique David Raymond, président du SEE.
Il sera question des enjeux actuels du syndicat, notamment l'absence de négociations, la préparation à d'éventuelles grèves avec la création d'un fonds de résistance.
Invité lors de l’émission Que l’Estrie se lève, M. Raymond a abordé également l'impact des politiques gouvernementales de la CAQ sur l'autonomie professionnelle des enseignants, citant le projet de loi 47 et les restrictions sur les grèves.
«On a comme une centralisation des décisions du pouvoir autour du gouvernement et on a l'impression que les centres de services goûtent un peu à ce qu'on a goûté depuis quelques années. Donc, on voit la situation de la même façon. Nos interventions étaient plus dirigées vers le gouvernement que vers nos centres de service.»
Les discussions en congrès incluront des sujets comme les programmes de francisation et les allocations en immobilisations, ajoute-t-il.