Avant de parler de menace de grève, l'Alliance syndicale de la construction veut donner «une ultime chance» aux négociations avec l’APCHQ.
Alexandre Ricard, porte-parole de l'Alliance syndicale de la construction, note que les négociations en cours dans le secteur résidentiel de la construction comprennent une demande de hausse salariale de 22% sur quatre ans, similaire aux autres secteurs comme le génie civil et l'institutionnel.
«Ce qu'on fait, c'est donner une ultime chance à l'APCHQ. En fait, on leur propose de passer au vote avec la dernière offre finale qu'on fait, qui est similaire en fait aux trois autres secteurs, l'institutionnel, le commercial, l'industriel, le génie civil, la voirie. Donc, c'est dans des paramètres similaires. On croit que les travailleurs et les travailleuses du secteur résidentiel méritent des augmentations de salaire qui sont similaires aux autres secteurs.»
M. Ricard rappelle une possible grève si aucun accord n'est atteint avec l'APCHQ. Le droit est maintenant effectif. La balle est dans le camp de l’APCHQ, dit-il.
Il critique les retards dans les augmentations salariales passées et leur impact sur les travailleurs, tout en rejetant la responsabilité de l'augmentation des prix des maisons sur les salaires des travailleurs.