Le trouble dysphorique prémenstruel affecte entre 1,2% et 8% des femmes, caractérisé par des symptômes sévères similaires à la dépression.
Jean-François Lepage, professeur à l'Université de Sherbrooke, et son équipe de recherche explorent un nouveau traitement potentiel.
La stimulation magnétique transcrânienne, pour améliorer l'efficacité des traitements actuels comme l'hormonothérapie et les antidépresseurs.
«Les traitements actuels, c'est l'hormonothérapie ou les antidépresseurs, donc les inhibiteurs de recapture de sérotonine, et ça n'a pas montré une très grande efficacité. Donc, le but est d'utiliser une nouvelle technique qu'on appelle la stimulation magnétique transcrânienne, qu'on applique sur le cuir chevelu pour stimuler le cerveau dans le but de réduire les symptômes chez les personnes qui sont touchées par ce trouble-là.»
Ce trouble, souvent sous-estimé et mal compris, nécessite plus d'éducation et de reconnaissance, surtout parmi les professionnels de la santé.