«C'est un petit pas pour la ministre, mais un grand pas pour l’agriculture québécoise.»
Une entente de principe a été conclue avec le gouvernement Legault concernant l'attribution de 50 000 hectares supplémentaires de forêts publiques pour l'agriculture.
Joint à ce sujet, Jonathan Blais, président des producteurs acéricoles de l'Estrie, n’a pu que se réjouir de cet accord, gagné après un long combat avec le gouvernement.
M. Blais y voit une grande marque de reconnaissance de la part de Maïté Blanchette-Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts.
«Au moins, on a identifié des hectares dans chacune des régions. On a sécurisé nos garanties de développement. L'acériculture au Québec, on est en plein essor, contrairement à d'autres secteurs forestiers. On est loin d'être en fin de vie et on est autonome. On ne demande pas de subventions annuelles, on est vraiment autonome.»
Cette allocation aidera à sécuriser le développement agricole et à diversifier les marchés, réduisant la dépendance au marché américain, dit-il.
M. Blais souligne l'importance de cette avancée pour la relève agricole et la lutte contre l'exode rural, tout en célébrant la reconnaissance de l'érable à sucre comme symbole potentiel du Québec.
Les producteurs avaient invité la ministre Blanchette-Vézina à venir en Estrie pour constater les effets qu’aurait son projet de loi pour moderniser le régime forestier sur le territoire.