Des logements abordables au Québec ne sont pas occupés par des ménages à faible revenu, certains résidents gagnant jusqu'à 200 000 $ de plus que le seuil admissible.
Cette révélation formulée par le Vérificateur général fait sursauter Christine Labrie, députée solidaire de Sherbrooke.
Il y a des implications de cette situation, notamment la difficulté d'expulser les locataires qui dépassent le seuil de revenu en raison de la loi sur le droit au logement, dit-il.
«Les personnes qui ont accès à un logement social doivent avoir le bon revenu admissible. Il n’y a aucun enjeu de ce côté-là. Après, l'objectif des logements sociaux, c'est précisément d'aider les gens à sortir de la pauvreté. Donc, si on retrouve dans ces logements-là des personnes qui ont amélioré leur sort, donc qui étaient admissibles au départ, puis qui ont un revenu maintenant qui dépasse l'admissibilité, ça veut dire que ça les a aidés à rétablir une certaine forme d'équilibre entre les personnes.»
Lors de l’émission Que l’Estrie se lève, elle a dénoncé du même coup le manque de logements sociaux et les défis du marché privé.
Mme Labrie mentionne également la possibilité d'une grève dans la construction résidentielle qui pourrait aggraver la crise du logement.