Bien que populaire, abolir la tarification du carbone au Québec n’est pas une bonne idée.
Alain Webster, du Comité consultatif sur les changements climatiques et professeur titulaire au département d’économie de l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke, est clair.
On doit agir pour lutter contre les changements climatiques et la tarification est une des manières de le faire.
M. Webster souligne que cette mesure, bien que coûteuse à court terme, est cruciale pour contrer les changements climatiques et leurs coûts associés, qui dépassent largement les frais immédiats à la pompe.
Il critique les approches populistes et à court terme qui proposent d'abolir la tarification, mettant en lumière les conséquences à long terme sur l'environnement et la santé publique.
«Est-ce que vous trouvez que vous payez trop cher pour la santé? Est-ce qu'on paye trop de taxes? La réponse est bien oui. Est-ce que vous trouvez que vous payez beaucoup d'impôts? C'est la moitié du budget à peu près de l'État qui sert à la santé. Est-ce que quelqu'un va nous dire “On va fermer des hôpitaux”?»