Depuis le 1ᵉʳ juin, la loi 96 vient transformer l'affichage commercial au Québec pour donner plus de place au français.
De nombreux commerces n'ont pas encore adapté leurs enseignes, souvent par manque de clarté sur les exigences spécifiques ou en attente d'inspection, note Jean-Guy Boisvert, président de l’entreprise Publiforme à Sherbrooke.
Les entreprises rencontrent certains défis pour se conformer, notamment en termes de taille et de proportion du texte en français sur les affichages.
«Présentement, j'ai comme l'impression que le monde attend après les inspecteurs pour le faire parce qu'ils vont leur donner un petit délai.»
Les municipalités, y compris Sherbrooke, sont également impliquées, traitant les demandes de permis avec des délais.