Les déclarations chocs se succèdent à la commission Gallant qui se penche sur le fiasco de SAAQclic.
Lundi, les révélations ont porté sur les «contrats satellites» liés à un projet initial de 458 millions $, qui ont été ignorés et qui portent le coût total du projet informatique à 1,1 milliard $.
Ces contrats incluent des mandats de conseil stratégique et de soutien technique, analyse Nicolas Gagnon, directeur pour le Québec à la Fédération canadienne des contribuables.
«Le manque de transparence est généralement une des premières choses qui mène à la perte de confiance dans les institutions. Et là, on le voit très bien avec la commission Gallant que finalement le manque de transparence est une culture carrément établie à la SAAQ et dont on commence vraiment à voir les coûts.»
La commission, active jusqu'à fin septembre, cherche à éclaircir ces dépassements de coûts et la responsabilité politique, notamment celle de la CAQ et des gouvernements précédents.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
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