Le projet de loi 69 réformant l’énergie au Québec a été adopté sous bâillon en fin de semaine par les parlementaires à l'Assemblée nationale.
La loi ouvre la porte au secteur privé.
Sylvie Bonin, coordonnatrice à l'ACEF Estrie, critique le processus peu démocratique marqué par l'introduction tardive de 52 amendements, empêchant une consultation adéquate.
«Le bâillon est un processus pas très démocratique, mais il y a surtout le dépôt très récent de 52 amendements.»
Mme Bonin souligne également les implications pour les consommateurs, avec un plafond de hausse des tarifs fixé à 3%, et les défis posés par la dérégulation de la Régie de l'énergie, exprimant des inquiétudes sur l'impact futur sur les tarifs résidentiels et publics.