Durant la pandémie, environ 40 000 personnes ont quitté Montréal pour Sherbrooke et d'autres secteurs de l'Estrie.
Ces personnes ont été attirées par une meilleure qualité de vie et plus d'espace, selon Francis Cortellino, économiste à la Société canadienne d'hypothèques et de logement.
Cet afflux a réduit les taux d'occupation des logements à moins de 1,5% à Sherbrooke, impactant le marché immobilier.
Récemment, avec le retour au bureau, moins de Montréalais déménagent, et certains résidents de Sherbrooke cherchent maintenant à vivre dans des zones encore plus éloignées de l'Estrie, explique M. Cortellino, invité lors de l’émission Que l’Estrie se lève.
«Donc ce gain là pour la région, ça va être un peu disparu. Donc là, dans la dernière année, on est revenu presque à 30 à 40 personnes de gain net seulement. Qu'est-ce qui change un peu Sherbrooke en 2024? C'est qu'il y a plusieurs personnes qui quittent maintenant Sherbrooke pour aller vivre en Estrie. Donc encore une fois, les gens, des fois plus d'espace, plus grand.»