Une avancée majeure développée à Sherbrooke destinée aux survivantes d’un cancer gynécologique a été validée par une série d'études menées par une équipe interdisciplinaire.
La découverte pourrait avoir un impact potentiel à grande échelle, explique Mélanie Morin, professeure et chercheuse à l'Institut de recherche sur le cancer de l'Université de Sherbrooke.
Les douleurs sexuelles post-cancer gynécologique affectent 70% des survivantes, dit-elle.
«Elles peuvent avoir toutes sortes de douleurs, mais une des douleurs que les femmes nous rapportent fréquemment, c'est les douleurs dans les relations sexuelles lors de la pénétration. Et on dit que ça touche 70 % des femmes, donc qui survit à un cancer gynécologique. Ce n'est pas rien. Pour l'instant, plusieurs d'entre elles souffrent en silence. Donc, on est bien fier de nos développements qu'on a pu faire dernièrement pour développer de nouveaux traitements pour ces femmes-là.»
On observe une amélioration significative chez 90% des participantes, indique Mme Morin, invitée lors de l’émission Que l’Estrie se lève.
Ce traitement vise à améliorer la qualité de vie, la fonction sexuelle et à réduire la détresse psychologique des survivantes, dit-elle.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
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