L’an dernier, près de 2000 interventions ont été nécessaires en Estrie pour des cas de maltraitance des personnes âgées.
Cela représente environ cinq demandes d'aide par jour, un fléau encore bien présent chez nous.
La maltraitance peut être physique, psychologique, sexuelle, matérielle, financière, organisationnelle, ou une violation des droits, souvent perpétrée par des membres de la famille, énumère Lucie Caroline Bergeron, directrice générale de DIRA-ESTRIE.
«C'est peut-être la pointe de l'iceberg. Parce que ce n'est pas nécessairement toutes les personnes qui vivent une situation de maltraitance qui vont prendre le téléphone pour appeler et demander de l'aide.»
Le gouvernement du Québec a mis en place une ligne téléphonique pour aider les victimes, opérée par des travailleurs sociaux, dit-elle. Des organismes communautaires sont aussi disponibles pour l'assistance.
Ce dimanche, la Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes aînées sera soulignée partout dans le monde.