On peut parler d’un féminicide dans le cas de la femme qui est écédée dans le double meurtre survenu en fin de semaine au centre-ville de Sherbrooke.
C’est l’analyse que fait Julie Dionne, du collectif Pas une de plus à Sherbrooke.
«C'est une femme qui est morte. L'ONU a quand même des critères. Ils ont classé les féminicides par type de féminicide. Puis les meurtres de femmes liés au crime organisé font partie de ce qui est classé comme féminicide. Donc ce sont des femmes qui malheureusement tombent sous les coups d'une autre personne parce qu'elles sont dans un milieu violent.»
Lors du drame de la rue Ball, Édith Dumas a été tuée par des projectiles d'armes à feu.
Julie Dionne souligne la nécessité de soutien et de mobilisation communautaire pour prévenir de telles tragédies.