Les Canadiens s’autoproclament mauvais élèves en matière d’intelligence artificielle.
C’est ce que nous apprend un nouveau sondage de la Banque TD concernant la perception et la connaissance en intelligence artificielle par les Canadiens.
Selon le rapport, même si une grande majorité des Canadiens sondés (87 %) disent être à l'aise d'apprendre de nouvelles technologies, de les utiliser et de s'y adapter, il existe un écart considérable entre l'aisance et la maîtrise réelle de l'IA.
Dans leur autoévaluation de leurs compétences en matière d'IA, seulement 3 % des répondants se sont accordé la note A. Une proportion de 40 % des répondants se retrouve au milieu du spectre avec un « C », tandis que 21 % d'entre eux se sont donné un « F », et 18 %, un « D ».
Toutefois, note Catherine Paradis-Therrien, vice-présidente associée en analyses et intelligence artificielle au Groupe Banque TD, 72% des participants ont réussi un test de connaissance sur l'IA. Cela révèle un écart entre la perception de leurs compétences et leurs connaissances réelles.
«Il y a une marge entre ce que les gens pensent qu'ils connaissent et ce qu'ils connaissent réellement. Selon nous, c’est juste un manque de perception. On a peur de ce qu'on ne connaît pas. Si les gens ont l'impression qu'ils ne comprennent pas ça, c'est là qu'ils pensent à tous les mauvais côtés de l'intelligence artificielle plutôt que de penser aux bienfaits.»