La conseillère indépendante Hélène Dauphinais se pose bien des questions sur la priorisation des dossiers à Sherbrooke et la place réservée aux infrastructures d'eaux usées, alors qu'un sérieux coup de barre devra être donné.
Elle siège au comité sur la gestion des eaux usées et plaide pour que ce soit une priorité absolue du prochain conseil.
On estime l’investissement initial de 375 millions de dollars, potentiellement plus élevé de 40%.
L'impact financier sur les citoyens serait une augmentation possible de 350$ sur le compte de taxes, en plus des augmentations annuelles.
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Hélène Dauphinais
«On a eu un premier estimé à 375 millions $. C'est un estimé à très haut niveau. On parle d'une classe cinq, ce qui veut dire que dans ce cas-là, les coûts réels pourraient être de 40 % plus élevés. Donc, très important de s'attaquer à ça. Personnellement, j'aurais aimé qu'on s'y attaque durant le mandat. Même lors des dernières consultations budgétaires en décembre, j'ai dit que ça n'avait pas d'allure qu'on appelle ça encore en dessous du tapis.»
Vendre le Centre de foires
La conseillère du district du Pin-Solitaire a aussi mentionné la nécessité de vendre des actifs municipaux pour financer ces projets, tout en critiquant la gestion des priorités de la Ville.
Selon elle, une réflexion s'impose notamment sur le Centre de foires qui pourrait être vendu à un privé pour générer des marges de manoeuvre.
Chose certaine: les élus devront trouver des leviers une facture de plus de 375 millions sur 20 ans pour les eaux usées.
L'un des scénarios est une taxe spéciale et d'augmenter la tarification de l'eau consommée par mètre cube pour le commercial et l'industriel.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Marc Toussaint.
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