Dans son dossier, Jean-François Desaulniers analyse les défis rencontrés par les distilleries québécoises.
On a assisté à la faillite de trois d'entre elles et les difficultés réglementaires qui pénalisent les ventes directes, réduisant les revenus des distillateurs à environ 30 % du prix de vente.
Nicolas Bériault, président de l'Union québécoise des microdistilleries, plaide pour une modification de la réglementation afin d'améliorer la rentabilité des ventes directes et de soutenir le développement économique local.
Un nouvel entrepreneur, Martin McNicoll, a lancé la Distillerie des Cantons-de-l'Est, à Mansonville.
Il souhaite produire un whisky bio, malgré les obstacles réglementaires et la complexité de démarrer une entreprise agricole au Québec.