Au terme des travaux de la Commission Gallant, quelles seront les conséquences? Qui sera imputable? Est-ce que ça va être un blâme sans plus? Est-ce que ça va être une tape sur les doigts?
Nicolas Gagnon, directeur du Québec à la Fédération canadienne des contribuables, espère que les conséquences seront à la hauteur.
Le projet informatique à la SAAQ a causé des dépassements de coûts de centaines de millions de dollars, déplore-t-il.
«On n'a pas l'impression que la commission Galland révèle bien des choses intéressantes, mais on n'a pas l'impression que ça va mener nécessairement à des conséquences autres que faire la lumière sur des éléments qui sont clés pour comprendre comment le fiasco s'est déroulé. Mais on n'aura peut-être pas les informations qui nous permettent d'éviter que ça se reproduise à nouveau dans un autre projet informatique.»
Des ministres, dont Geneviève Guilbault et François Bonnardel, et le cabinet de François Legault, sont impliqués, mais l'imputabilité reste floue, dit M. Gagnon.
Cela rappelle les commissions Charbonneau et Gomery où peu de conséquences concrètes ont suivi malgré des preuves accablantes et des conflits d’intérêts révélés, ajoute-t-il.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
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