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Rentrée 2025

La formation professionnelle a le vent dans les voiles au 24-Juin

La formation professionnelle a le vent dans les voiles au 24-Juin
Frédéric Boucher, coordonnateur des services de la formation professionnelle / Centre de formation professionnelle 24-Juin

Alors que la rentrée scolaire bat son plein, une tendance forte se confirme au Centre de formation professionnelle 24-Juin à Sherbrooke: la demande d’admission est en forte hausse, et ce, depuis plusieurs années. Loin d’être un phénomène ponctuel, cette croissance constante illustre un changement de perception envers la formation professionnelle, longtemps considérée, à tort, comme un plan B.

Frédéric Boucher, coordonnateur des services à la formation professionnelle, se réjouit de cet engouement renouvelé: «Ce n’est plus un choix par défaut. De plus en plus, les gens reconnaissent que ce sont des métiers essentiels, bien rémunérés, et accessibles par des formations concrètes, de courte durée.»

Les programmes en électricité, charpenterie-menuiserie, santé, assistance et soins infirmiers, ou encore ceux en coiffure et esthétique, affichent des taux d’inscription élevés. Les métiers de l’alimentation continuent aussi d’attirer leur lot de futurs professionnels.

Et les perspectives d’emploi sont plus que prometteuses. Certains diplômés peuvent espérer des salaires supérieurs à plusieurs diplômés universitaires, notamment dans les secteurs de la construction ou de l’usinage.

«Des salaires de 80000$ à 120000$ ne sont pas rares, surtout dans les métiers régis par la CCQ», précise M. Boucher.


Des parcours variés, des profils diversifiés


Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les élèves du Centre de formation professionnelle 24-Juin ne sont pas exclusivement de jeunes finissants du secondaire.
La moyenne d’âge se situe autour de 25-26 ans, avec des étudiants de 16 à 60 ans, qu’il s’agisse de personnes en réorientation de carrière, de nouveaux arrivants ou même de retraités passionnés.

«On a des gens qui retournent aux études après des années à faire un métier qu’ils n’aimaient plus. Ils cherchent à se réaliser. Et ici, avec nos formations pratiques et notre accompagnement, on leur donne les moyens d’y arriver», ajoute-t-il.


Des besoins criants, des solutions en formation


Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, notamment dans le secteur de la construction, la formation professionnelle devient une pièce maîtresse des stratégies gouvernementales. Québec a déjà lancé deux « offensives construction », et une troisième s’annonce, ciblant entre autres la charpenterie-menuiserie et la réfrigération. Le Centre de formation professionnelle 24-Juin se prépare activement à répondre à cette nouvelle demande.

Une porte d’entrée vers l’avenir


Pour celles et ceux qui hésitent encore, M. Boucher lance une invitation: «Venez à nos portes ouvertes le 26 novembre prochain. C’est l’occasion de découvrir nos métiers, de parler à nos enseignants et de voir tout le potentiel qu’offre la formation professionnelle.»


Il rappelle aussi que la formation est admissible à l’aide financière aux études, ce qui peut lever un frein majeur pour plusieurs.

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