Plus de 200 000 Québécois ont maintenant deux emplois pour joindre les deux bouts. D’un point de vue fiscal, est-ce que ça en vaut la peine de travailler autant?
Dany Provost, actuaire et spécialiste en optimisation fiscale chez SFL Expertise, discute de la pertinence d’avoir un deuxième emploi au Québec face à la hausse du coût de la vie.
M. Provost explique que, malgré une fiscalité progressive pouvant atteindre 53,31 % au-delà de 253 000 $ de revenus, il reste avantageux de cumuler deux emplois, tout en tenant compte des impacts sur les allocations familiales, crédits d’impôt et frais de garde.
«On oublie souvent quand on calcule les impacts d'un deuxième emploi, ce sont les allocations familiales au fédéral au Québec qui sont fonction du revenu. Donc, plus on gagne d'argent, plus on va avoir ces prestations, ces allocations familiales réduites.»
Il recommande l’outil « revenu disponible » du ministère des Finances du Québec pour évaluer précisément sa situation financière.