Dans le dossier de la mort de la fillette de Granby, on a assisté à une gestion en silo des divers intervenants, comme la police, les médecins, l’école et la DPJ.
Au Québec, on assiste trop souvent à ce genre d’échec collectif à protéger l’enfant.
Nancy Audet, ancienne marraine de la Fondation des jeunes de la DPJ, appuie les douze recommandations formulées mercredi par la coroner Géhane Kamel.
Elle réclame de l’investissement en prévention et la collaboration multisectorielle.
«On a coupé là-dedans de façon épouvantable au cours des dernières années, et ça a des conséquences pour les enfants. Ça a des conséquences pour les familles vulnérables. Et on en échappe. Et il faut, en tant que société, qu'on fasse ce choix-là, d'aller investir massivement pour prévenir les traumatismes.»
Invitée sur les ondes du 107,7 Estrie, Mme Audet a dénoncé la confidentialité excessive et l’absence d’enquêtes criminelles pour les abus physiques sur enfants.
Le rapport met en lumière la nécessité de réformer le système pour protéger les enfants vulnérables, dit-elle.
Écoutez l'entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
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La revue de presse de Paul Arcand par Jean-Sébastien Hammal.
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