En ce 15 septembre, la rentrée parlementaire à Ottawa se déroule sous haute tension avec l’annonce d’un déficit fédéral qui pourrait dépasser les 100 milliards de dollars, une donnée qui frappe l’imaginaire et soulève de vives critiques.
Le chroniqueur politique Philippe Léger, en ondes chaque matin à 6 h 30 dans l’émission Que l’Estrie se lève, parle d’un véritable tournant: «Le scénario pessimiste devient encore plus pessimiste. Depuis la pandémie, la digue des déficits publics a cédé.»
Selon M. Léger, le gouvernement Carney tente de justifier ce déficit historique en le qualifiant «d’investissement à long terme», misant notamment sur des projets d’infrastructure, d’énergie et de développement économique. Mais cette stratégie comporte des risques, notamment une perte de crédibilité budgétaire, et ouvre la porte à la critique conservatrice.
Côté opposition, Pierre Poilievre effectue son retour à la Chambre avec une pression immense. «Sa carrière politique est en jeu cet automne», affirme M. Léger.
Le duel Carney–Poilievre est officiellement lancé sur fond de méfiance envers les déficits, de glissement idéologique et d’une population de plus en plus sensible aux enjeux économiques… et identitaires.
Écoutez la chronique de Philippe Léger tous les matins à 6h30.