Près d’un an après l’échéance prévue dans la convention collective, les primes négociées pour les professionnels et techniciens du réseau de la santé et des services sociaux n’ont toujours pas été payées dans leur entièreté.
Des membres de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) manifesteront ce midi à Sherbrooke pour exprimer leur colère.
Les primes avaient été négociées dans la convention collective signée le 4 juin 2024 avec le gouvernement du Québec, fait remarquer Robert Comeau, président de l’APTS.
Les membres attendent des montants de plusieurs centaines à milliers de dollars, notamment pour les primes de CHSLD, psychiatrique et horaires atypiques, en raison de retards attribués à Santé Québec et à des fournisseurs externes incapables d’ajuster leurs logiciels, dit-il.
«En Estrie, particulièrement, les gens ont commencé à en recevoir les primes principales, soit en fin de semaine, ça a été versé. On attend certaines rétroactivité, par contre. Ce n’est pas versé encore. Mais ce qui n'est pas versé du tout, là, même ajusté, c'est les primes de CHSLD. Ce n'est pas versé, ni la rétro, ni ce qui a été convenu, mais partout au Québec, c'est asymétrique. Ce n’est jamais pareil d'un établissement à l'autre. Donc, c'est la confusion totale.»
L’APTS a saisi le Tribunal administratif du travail.
Une manifestation a lieu à midi au Centre des congrès de Sherbrooke.