Le Regroupement des organismes communautaires québécois de lutte au décrochage scolaire sonne l’alerte sur les conséquences aggravées par les compressions budgétaires.
En cette septième édition de la Journée du refus de l’échec scolaire, Mélanie Marsolais, directrice générale de l’organisme, note que le décrochage scolaire a un coût important.
«Le coût économique dont je n'ai pas le chiffre, mais c'est des millions, c'est des milliards. C'est énorme le coût économique! Mais un enfant, vous savez, quand il ne va pas bien, l'enfant et qu'on ne lui donne pas les ressources, les outils, alors qu'on a à ce moment-là un enfant qui veut réussir.»
Elle cite des organismes qui jouent un rôle crucial pour l’intégration et la réussite éducative des jeunes, en particulier issus de l’immigration, et déplore les pertes de ressources qui menacent l’accompagnement des élèves vulnérables.