Oui à la transparence, mais non à l’ingérence gouvernementale.
Le gouvernement de la CAQ va trouver les syndicats sur sa route dans son projet de loi sur la transparence et la gestion des cotisations syndicales, présenté par le ministre du Travail, Jean Boulet.
Éric Gingras, président de la CSQ, et David Raymond, du Syndicat de l’enseignement de l’Estrie, acceptent la transparence financière, mais refusent l’ingérence gouvernementale dans l’utilisation des fonds.
Ils soulignent leur rôle dans des avancées de la société comme l’équité salariale et la défense de l’éducation au Québec.
Ils accusent la CAQ de politiser le débat et de viser les syndicats pour des gains électoraux.
«Ce que le gouvernement oublie, c'est que derrière ça, c'est le prof, c'est la technicienne, c'est l'éducatrice. Moi, je peux être que je ne gagne pas de concours de popularité là, mais les gens que je représente, eux, sont appuyés par la population.»
Les deux intervenants conviennent qu'il y a une certaine grogne envers le milieu syndical en général dans la population.
Source: Archives
«J'ai le goût de répondre que dans à peu près n'importe quel domaine, si on regarde des patrons, on se souvient d'excellents patrons qu'on a pu avoir dans le passé. On se souvient de certains patrons qui avaient peut-être des pratiques discutables. On a la même discussion au niveau des syndicats. »
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.