Une étude révèle que 43 % des étudiants présentent des symptômes d’anxiété généralisée et 47 % des symptômes dépressifs.
Toutefois, 90 % perçoivent leur santé mentale comme florissante ou modérée.
Julie Lane, professeure à l’Université de Sherbrooke et co-directrice de l’Observatoire sur la santé mentale étudiante en enseignement supérieur, présente les résultats préliminaires d’une étude provinciale menée auprès de 32 800 étudiants de 70 cégeps, collèges et universités du Québec.
«Ça nous amène à émettre toutes sortes d'hypothèses. Est-ce que dans un contexte post-pandémique, on n'a pas des jeunes jeunes adultes qui ont appris à composer avec des symptômes d'anxiété ou de dépression, mais qui considèrent quand même que leur santé mentale va quand même bien? Fait que c'est vraiment nos analyses qu'on fait présentement, puis, dans les prochains mois, où on va vraiment pousser certaines hypothèses.»
Le Plan d’action en santé mentale, lancé par le ministère de l’Enseignement supérieur, est jugé essentiel et devrait être reconduit après 2026, note Mme Lane, invitée au micro du 107,7 Estrie.