Le décrochage scolaire touche 40 % des ex-bénéficiaires de la DPJ une fois atteint l’aĝe de 18 ans.
Isabelle Grenier, de la Fondation du Centre jeunesse de l’Estrie, déplore ce taux peu reluisant et ce phénomène pourtant peu connu.
«Il y a des jeunes qui, rendus à 18 ans, ne sont pas tout à fait prêts. Ça se peut qu'ils retardent la mise en appartement pour le garder un petit peu plus. Il y a quand même une certaine latitude. Par contre, il y en a quand même qui a 18 ans ne veulent plus rien savoir de la DPJ parce que, des fois, ils ont un vécu. Ça fait qu'il y en a qui quittent, malheureusement.»
Des actions de la Fondation, comme des programmes de transition vers l’autonomie et de l’aide matérielle (vêtements, sous-vêtements, ordinateurs) et un soutien financier (cartes-cadeaux, loyers) sont là pour aider.
Des organismes communautaires peuvent prendre la relève, note Mme Grenier.
Écoutez l’entrevue accordée aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.