Avec le 14ᵉ féminicide au Québec depuis le début de 2025, le macabre chiffre rappelle la tragédie de Polytechnique il y a 36 ans.
Des centaines de personnes ont marché à Saint-Jérôme en mémoire de Gabi Renaud, victime de meurtre.
Appelée à commenter, Julie Dionne, porte-parole du collectif Pas une de plus à Sherbrooke, critique la CAQ et le gouvernement fédéral pour leur manque d’action et de financement, malgré des mesures comme la criminalisation du contrôle coercitif.
«Je suis rassuré de voir qu'il y a des gens qui se rassemblent puis que le ton commence à lever. J'ai été très déçue. Vous savez aussi que samedi, 20 000 femmes à Québec qui se sont rassemblées pour la Marche mondiale des femmes. Ça fait partie d'être contre la violence faite aux femmes. J'ai été déçue d'entendre la CAQ réagir à ce sujet.»
Mme Dionne souligne la difficulté pour les femmes de dénoncer, l’insuffisance du filet social et la nécessité d’un changement culturel pour protéger les victimes de violences conjugales.