Environ 20 % de la population est affectée par la dépression saisonnière liée au manque d’ensoleillement.
Une portion de ces gens souffre même de symptômes sévères, note Marie-Pier Lavoie, psychologue et autrice du livre Le cerveau en hiver.
Le phénomène retient l’attention, alors que les journées rapetissent et que le changement d’heure se fera bientôt.
Source: Renaud-Bray
«C'est quand même beaucoup de gens. Le 20, c'est quand même un niveau modéré, mais il y a 2 à 3 % de la population qui ont des symptômes tellement importants que c'est très incapacitant. Ils ne peuvent pas aller au travail ou faire leur routine quotidienne. Ce n'est pas seulement des gens qui se plaignent que l'hiver arrive. C'est vraiment une forme de dépression qui est très, très spécifique à ce temps-ci de l'année en fait.»
La spécialiste recommande la luminothérapie et l’exposition à la lumière naturelle, surtout pour les travailleurs de nuit.
Mme Lavoie déconseille l’utilisation d’écrans avant le coucher à cause de la lumière bleue perturbant le sommeil.