La Banque du Canada abaisse encore une fois son taux directeur à 2,25 %.
Cette diminution d’un quart de point s’explique par la faiblesse de la croissance du PIB (sous 1 %), l’impact des guerres commerciales et les tarifs de 10 % imposés par Donald Trump, dit Fred Demers, stratège en chef chez BMO.
M. Demers souligne la persistance de l’inflation (notamment sur le bœuf et l’immobilier) et les difficultés du secteur manufacturier face aux tarifs et à la main-d’œuvre.
«Ce n'est pas un scénario de récession, mais je ne pense pas qu'il faut attendre d'avoir une récession avant de continuer à baisser les taux. Si on continue d'avoir une cadence, on a de la misère à avoir 1 % de croissance du PIB présentement. On va avoir des chiffres cette semaine pour nous mettre à jour, mais on est en bas de 1 %. Donc, pas de récession, mais ce n'est pas fort.»
Il anticipe d’autres baisses de taux d’ici 2026, si la conjoncture ne s’améliore pas.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Steve Roy.